Même si débits sont faibles dans les rivières, l’eau potable ne manquera pas à Quimper puisque l’agglomération se tourne peu à peu vers la réserve d’eau de Kerrous. C’est rassurant face aux débits des cours d’eau dans le territoire de Quimper qui ne cessent de chuter. Zoom sur la situation actuelle à Quimper.

Une situation résultant de la sécheresse inédite de ces dernières semaines

Avec son sous-sol plus ou moins imperméable, le bassin-versant de l’Odet n’arrive pas infiltrer efficacement les eaux pluviales et à former des réserves selon le Syndicat intercommunal de la vallée de l’Odet (SIVALODET). C’est l’une des raisons pour lesquelles les précipitations ont un impact direct sur le débit des cours d’eau. La période de sècheresse inédite de ces derniers temps entraine ainsi un débit d’étiage (niveau le plus bas des débits des cours d’eau) très inquiétant. Jean-Paul Cozien, vice-président de Quimper Bretagne Occidentale, affirme même que l’Odet affiche un niveau équivalent à celui de 1976.

La réserve d’eau de Kerrous comme alternative

Aussi bien sur le Jet que sur le Steïr, le constat est le même. A titre de rappel, une majeure partie de l’eau potable du territoire est prélevée sur le Steïr. Heureusement que la QBO se veut rassurant. Puisque l’agglomération commence à exploiter la réserve de Kerrous, le risque de pénurie d’eau potable est écarté. Selon les estimations, cette réserve accueille entre 1 et 1,2 million de m³ d’eau entre novembre et avril. Cette eau vient de l’Odet, alors en surprofusion. A titre de rappel, il y a deux ans, l’excavation de l’ancienne carrière de Kerrous était peu à peu remplie d’eau. Voilà qu’elle vient en soutien d’étiage au Steïr à partir de cette année.

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