Entre 1966 et 2008, il a porté fièrement le nom de Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire. Depuis, il est appelé « Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire ». Aujourd’hui, il est à la croisée des chemins. La transition énergétique risque d’impacter l’équilibre économique du Grand Port maritime Saint-Nazaire qui s’appuyait notamment des énergies fossiles. Le Grand port maritime Saint-Nazaire doit désormais orienter ses activités vers un avenir vert et viable. Le processus s’annonce compliquer.
Le modèle économique vulnérable du Grand Port maritime Saint-Nazaire
C’est un grand port maritime sous tutelle de l’Etat par le biais de la Direction Générale des infrastructures des transports et de la mer, rattachées au ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. La gestion de l’activité maritime et portuaire de l’estuaire de la Loire est la principale mission du grand port maritime, en sus de la mise en œuvre des politiques publiques d’aménagement. Le décret 2008-1035 du 9 Octobre 2008 stipule cette mission.
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Après avoir subi une diminution flagrante du trafic portuaire au cours de l’année civile 2021, c’est-à-dire 20 millions de tonnes seulement au lieu de 30 millions de tonnes auparavant, le grand port maritime doit affronter l’imminente transition énergétique. Une diminution de 25% des volumes pétroliers par rapport à la prévision a été enregistré. Cette diminution est due à l’arrêt de la raffinerie de Donges et cet arrêt risque de s’étaler jusqu’à la moitié de l’année 2022. Une diminution de 30% est également enregistrée pour le gaz, due à l’arrêt technique chez Elengy qui a subi les turbulences actuelles des marchés mondiaux, en sus des travaux résultants d’un incident. Il y a également la concurrence entre le gaz et le charbon en croissance de 300% pour Cordemais.
2022, une année de défi
Aux vues de tous ces mouvements, 2022 sera une année de défi pour le Grand port maritime pétrole/charbon/gaz de Saint-Nazaire. Le projet stratégique « 2021-2026 » a déjà été voté par le conseil de surveillance, expliquant les grandes orientations. Citons entre autres l’amélioration de la logistique pour booster l’activité des conteneurs ou encore la construction d’immeubles de bureaux sur les fonciers non utilisés.
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